​Windows 12 : Faut-il passer à la nouvelle version ?

Avec Windows 12 à l’horizon de la fin 2025, la communauté informatique se prépare à un tournant majeur dans l’évolution du système d’exploitation de Microsoft. À travers un récit articulé autour des enjeux techniques, des stratégies de déploiement et des questions que se posent tant les utilisateurs particuliers que les services informatiques d’entreprise, cet article vous guidera pas à pas pour comprendre si la mise à jour depuis Windows 11 s’impose, si elle restera gratuite, comment vos applications actuelles s’en sortiront, et si votre matériel est prêt à relever ce nouveau défi.

Un cycle produit renoué avec la tradition

Après Windows 10, annoncé comme la « dernière version majeure » en 2015, et Windows 11, poussé fin 2021, Microsoft semble renouer avec un cycle classique de sortie tous les trois à quatre ans pour ses versions phares. Plusieurs fuites concordantes évoquent un lancement de Windows 12 entre la fin 2025 et le début 2026, en phase avec la fin de support de Windows 10 prévue le 14 octobre 2025 et la cadence qu’adopte désormais la firme de Redmond 9meters.

Cette périodicité permet à Microsoft de capitaliser sur les progrès matériel et logiciel intervenus depuis la version précédente, tout en offrant aux constructeurs l’opportunité de préparer de nouveaux ordinateurs optimisés pour le nouveau système. En parallèle, des mises à jour intermédiaires de Windows 11 continueront de préparer le terrain, notamment en assurant la compatibilité des composants et en testant les nouvelles briques logicielles avant l’arrivée officielle de Windows 12.

Innovation et intelligence artificielle : le cœur du projet

Au-delà d’un simple lifting esthétique, Windows 12 devrait marquer une évolution profonde vers l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine. Inspiré par l’engouement pour les assistants virtuels proactifs, Microsoft planche sur un « Copilot » intégré au sein même du système, capable d’analyser en temps réel votre contexte de travail — fichiers ouverts, rendez-vous à venir, historique de navigation — pour suggérer des actions intelligentes : composition de texte, organisation automatique de documents, adaptation des performances selon l’outil en cours d’utilisation PCMag.

Les premières démonstrations issues du programme Windows Insider laissent entrevoir une interface plus épurée, où une barre des tâches flottante se module en fonction de vos besoins, et où des « widgets » dynamiques font leur retour pour vous tenir informé sans encombrer l’écran. Parallèlement, Microsoft devrait proposer une architecture modulaire baptisée « CorePC », permettant de n’installer que les composants essentiels à votre usage (productivité, jeux, IoT), et de recevoir les mises à jour correspondant uniquement à ces modules PC Outlet.

La mise à jour depuis Windows 11 : simple et gratuite ?

Bonne nouvelle pour les possesseurs de Windows 11 : toutes les informations disponibles indiquent que Windows 12 sera proposé en tant que mise à jour gratuite pour les machines éligibles, sans passer par un abonnement ou un second coût pour l’utilisateur final TECHCOMMUNITY.MICROSOFT.COM. Cette politique s’inscrit dans la continuité de celle déployée pour Windows 10 et Windows 11, visant à limiter la fragmentation des versions et à garantir un parc le plus homogène possible.

Les contraintes demeurent matérielles : seules les machines respectant les nouvelles exigences pourront basculer vers Windows 12 via Windows Update. Pour le grand public, Microsoft ne prévoit pas de changement de modèle économique, mais les éditions professionnelles et IoT pourraient, comme par le passé, conserver des licences spécifiques, parfois selon un modèle d’abonnement ou de licence en volume.

Compatibilité des logiciels : un savoir-faire éprouvé

La rétrocompatibilité est l’un des piliers de l’offre Windows depuis toujours. Historiquement, les applications conçues pour Windows 7 ou Windows 10 fonctionnent dans la très grande majorité des cas sur Windows 11, et rien n’indique que Windows 12 rompra avec cette tradition Support Microsoft. Microsoft met à disposition des développeurs des machines virtuelles et des builds Insider pour tester leurs produits dès aujourd’hui, afin de garantir une transition sans heurts à la sortie publique.

Cela étant, certaines applications très anciennes ou mal maintenues pourraient rencontrer des dysfonctionnements. Dans ces cas-là, le recours à l’outil de compatibilité de Windows, ou à un environnement virtuel, permettra souvent de contourner les problèmes. En somme, si vous travaillez dans un écosystème Windows classique, vous ne devriez pas voir de différence notable dans votre bibliothèque logicielle après la mise à jour.

Une configuration matérielle revue à la hausse

L’un des bémols pour beaucoup d’utilisateurs sera l’augmentation sensible des exigences matérielles. Les fuites les plus crédibles font état d’un seuil minimal de 8 Go de mémoire vive, d’un processeur 64 bits sorti en 2018 ou après, et du stockage SSD obligatoire, le tout assorti d’un module TPM 2.0 et d’un démarrage en UEFI sécurisé TECHCOMMUNITY.MICROSOFT.COM. Pour une utilisation confortable, il sera recommandé de disposer d’au moins 16 Go de RAM, d’un CPU Intel de 10ᵉ génération ou AMD Zen 3, et de 256 Go de SSD.

Voici un tableau récapitulatif des configurations minimales et recommandées pour Windows 12 :

Composant	Configuration minimale	Configuration recommandée
Processeur	x64, 2018 ou ultérieur, 1 GHz ou plus	Intel 10ᵉ gén. / AMD Zen 3 ou ultérieur
Mémoire vive (RAM)	8 Go	16 Go ou plus
Stockage	SSD 64 Go	SSD 256 Go ou plus
Carte graphique	Compatible DirectX 12	GPU dédié supportant DirectX 12+
TPM	Version 2.0	Version 2.0
Firmware	UEFI + Secure Boot	UEFI + Secure Boot
Affichage	720 p	1080 p ou supérieur

Sources : fuites et retours de la communauté Insider TECHCOMMUNITY.MICROSOFT.COM9meters.

Anticiper la fin de vie de Windows 10

Le calendrier Microsoft fixe la fin de support de Windows 10 au 14 octobre 2025, date à laquelle les mises à jour de sécurité et de fonctionnalité cesseront pour cette version. Pour les organisations et les utilisateurs refusant de basculer vers Windows 11 ou Windows 12, cela signifie un risque accru face aux vulnérabilités. La disponibilité de Windows 12 entre la fin 2025 et début 2026 devrait inciter un grand nombre de postes à migrer, sous peine de rester sur un système non sécurisé 9meters.

Il est donc conseillé de planifier dès aujourd’hui la migration : tester Windows 12 sur des postes pilotes, vérifier la compatibilité des applications métiers, et informer les utilisateurs finaux afin de limiter l’impact sur la productivité.

Scénarios d’usage et conseils de migration

Pour un utilisateur grand public disposant d’un PC acheté depuis moins de trois ans et équipé d’un SSD, passer à Windows 12 dès sa sortie représente un gain en réactivité et en intelligence embarquée. Les jeux vidéo et les applications de création bénéficieront d’un chargement plus rapide, tandis que l’assistant IA offrira un soutien au quotidien.

En entreprise, la stratégie doit être plus mesurée : lancer un pilote avec un groupe représentatif, mesurer l’impact sur la sécurité et sur les applications critiques, et accompagner les collaborateurs dans la découverte des nouveaux outils. Profitez des In-têtes de déploiement (ring) du programme Insider pour identifier d’éventuels blocages avant le déploiement massif.

Sécurité et vie privée au cœur de Windows 12

Microsoft a toujours mis l’accent sur la sécurité de son système : TPM 2.0, Secure Boot, et isolation matérielle seront renforcés par des mécanismes de détection d’anomalies alimentés par l’IA. Les profils utilisateurs seront synchronisés via le cloud de manière chiffrée, garantissant une portabilité sécurisée entre différents appareils Windows 12.

Quant à la vie privée, la firme promet la possibilité de personnaliser finement le partage de données, avec un tableau de bord dédié pour gérer autorisations, historique de saisie vocale et suggestions contextuelles, dans une logique de consentement granulaire.

Etre prêt sans précipitation

Windows 12 s’annonce comme un jalon clé, marquant l’entrée de l’IA au cœur de l’OS et confirmant la modularité comme nouveau paradigme. La mise à jour sera gratuite pour la majorité des utilisateurs de Windows 11, tandis que la compatibilité logicielle continuera de reposer sur la solide rétrocompatibilité de Microsoft. Néanmoins, l’exigence matérielle accrue pourrait imposer à certains un renouvellement de machine ou une montée en gamme de la RAM ou du stockage.

Avant de franchir le pas, prenez le temps de :

1. Vérifier votre éligibilité avec l’application PC Health Check ou un outil équivalent.
2. Tester une build Insider sur une machine secondaire.
3. Planifier la sauvegarde de vos données et la mise à jour de vos pilotes.

En adoptant cette démarche, vous garantirez une transition sereine vers Windows 12, afin de profiter dès l’automne 2025 d’un système plus intelligent, plus rapide et plus sécurisé que jamais.

Pour aller plus loin :

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